La disparition soudaine de Jean-Louis m'a profondément bouleversé, et je transmets mes plus sincéres condoléances à sa famille. Nous avions eu le plaisir et l'honneur de l'inviter pour une magnifique conférence au Politecnico di Milano en mai, et comme toujours Jean-Louis avait été éblouissant par son éruditions généreuse et son exceptionnelle capacité à relancer de nouvelles hypothèses de recherche. J'ai eu l'honneur de le connaître encore étudiant en 1979, puis de nous fréquenter régulièrement dans les années de "Casabella" avec Vittorio Gregotti, de 1982 à 1996, mais depuis lors, chaque occasion de rencontre était extraordinarement stimulante. Notre dernière rencontre était sous le signe de ses nombreux projets actuels, et de son énergie infinie. Je tiens à témoigner combien il me manquera, comme il manquera à tant d'architectes et d'historiens qu'il nourissait par sa pensée et par son exemple personnel.